lundi, 12. août 2024
De Kijan Espahangizi
Le thème de l’intégration polarise. Il existe différentes conceptions de ce que signifie l’intégration. Ces divergences marquent également le débat sur la naturalisation en Suisse. Les uns estiment que la nationalité est l’aboutissement d’un long processus d’intégration et d’adaptation que les personnes immigrées doivent traverser avant de pouvoir être reconnues comme membres à part entière de la société. Les autres envisagent l’intégration comme une forme de participation à la société plutôt qu’une adaptation individuelle. Il incomberait donc également à la société d’accueil de la rendre possible, notamment par l’accès à des droits égaux. Dans cette optique, la naturalisation représente une condition importante en vue de réaliser l’intégration. D’autres encore, en particulier dans la deuxième et la troisième génération, perçoivent l’ensemble du débat sur l’intégration comme un affront, voire même comme une forme de racisme : comme si l’on n’était pas déjà originaire de Suisse depuis longtemps, même sans passeport rouge. Tout le monde parle d’intégration, mais pense à des choses différentes dans son discours.
Cela complique le débat public sur la réforme du droit de la nationalité. Afin de mieux comprendre et évaluer les différentes perspectives sur la relation entre intégration et naturalisation, il est important de connaître leur histoire.
L’immigration n’est pas un phénomène nouveau dans l’histoire suisse. Cependant, la notion d’intégration n’est apparue qu’il y a soixante ans, dans le contexte de la « Gastarbeit », le travail « saisonnier ». À la suite du boom économique de l’après-guerre, la Suisse, comme d’autres pays industrialisés d’Europe occidentale, avait grand besoin de main-d’œuvre venant de l’étranger. L’idée était que des personnes issues de régions défavorisées en Europe allaient venir en Suisse et y travailler pendant un certain temps, puis retourneraient dans leurs régions d’origine. L’augmentation du délai de naturalisation à douze ans à l’époque soulignait qu’on ne prévoyait aucune perspective d’immigration pour les « Gastarbeiter », les « saisonniers ».
Au cours des trois décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, des centaines de milliers de personnes sont arrivées en Suisse en tant que main-d’œuvre. Au milieu des années 1960, on a constaté que ces Gastarbeiter, ces saisonniers s’installaient de plus en plus souvent en Suisse : le recours au travail « saisonnier » se transformait en immigration non planifiée. Les raisons en étaient multiples ; l’élément décisif était que les milieux économiques avaient également constaté que la Suisse dépendait durablement de la main-d’œuvre étrangère. Sous la pression du mouvement grandissant contre une les effets d’une « surpopulation étrangère » (Überfremdung) sur la culture locale, le gouvernement suisse a adapté sa politique : d’une part, l’admission de la main-d’œuvre étrangère devenait plus restrictive, et d’autre part, les étrangers déjà présents dans le pays devaient être intégrés. La question de savoir comment y parvenir et qui était responsable de la réussite de l’« intégration » était sujette à controverse.
Selon une vision très répandue, les « allochtones » (Fremde) devaient se soumettre, s’adapter individuellement, voire devenir invisibles à certains égards. Le terme utilisé pour cela depuis le début du 20e siècle était « assimilation ». Pour devenir suisses, les étrangers auraient dû ainsi progressivement abandonner leur propre culture et adopter la culture du pays, c’est-à-dire la façon de penser, de parler et d’agir propre aux Suisses. Ce n’est qu’après s’être assimilé et avoir fait ses preuves pendant des années qu’on devrait pouvoir devenir légalement suisse par le biais de la naturalisation. La loi sur la naturalisation de 1952 garantissait que la procédure allait généralement prendre beaucoup plus de temps que la durée minimale de douze ans, par exemple en cas de changement de lieu de domicile.
Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, la police des étrangers avait pour tâche de vérifier si les candidats potentiels à l’établissement et à la naturalisation satisfaisaient aux exigences d’assimilation. Cette logique a été mise sur la sellette en 1978 dans l’un des plus grands succès cinématographiques jusqu’à ce jour : Les Faiseurs de Suisses a connu un énorme succès au box-office, également parce qu’à l’époque, cette idée d’intégration basée sur un contrôle policier était très controversée en Suisse. Le film défendait un point de vue différent, qui avait lui aussi émergé avec la « découverte de l’immigration » au milieu des années 1960. De nombreuses voix dans la société civile, dans les paroisses, mais aussi dans les sciences sociales, postulaient que le succès de l’intégration dépendait de la possibilité donnée ou non aux personnes immigrées de participer structurellement à la société : par l’égalité des droits, la formation et la participation. « Intégration », ce nouveau terme apparu à l’époque dénotait un effort mutuel pour bien gérer l’immigration, à la fois de la part des personnes immigrées et de la société d’accueil. Contrairement à la police des étrangers, on partait du principe qu’une adaptation culturelle mutuelle se produirait dans le cadre de l’intégration structurelle, dans laquelle tant les immigrés que la société d’accueil finiraient par changer. Les années 1970 ont vu se former un large mouvement social : des acteurs chrétiens jusqu’à la gauche en passant par des milieux libéraux, s’engageaient tous pour une nouvelle politique d’intégration conforme à ce principe. En 1981, l’initiative « Être Solidaires » qui visait à ancrer la nouvelle perspective de l’intégration dans la Constitution échouait dans les urnes. Cependant, au cours des deux décennies suivantes, la perspective d’intégration a graduellement gagné en influence. Au tournant du siècle, l’intégration est devenue pour la première fois une mission fixée par la loi pour les autorités publiques. Malgré l’ouverture générale de la politique d’intégration, le droit de la nationalité peinait à évoluer, à l’exception de l’introduction de la double nationalité en 1992 : au contraire, après 1983 et 1994, en 2004 le peuple s’est prononcé pour la troisième fois contre une naturalisation facilitée de la deuxième génération. La naturalisation facilitée de la troisième génération, finalement obtenue en 2017, n’a pas non plus entraîné de changement de paradigme. Pas plus d’ailleurs que la réforme du droit de la nationalité de 2018, qui réduisait à dix ans la durée minimale de naturalisation mais renforçait en même temps la sélection basée sur des critères sociaux et le statut migratoire. Alors que la Suisse est devenue un pays d’immigration mondialisé depuis les années 1960, le droit de la nationalité est resté figé dans le monde des Gastarbeiter. C’est notamment pour cette raison que depuis lors, la proportion des personnes sans nationalité suisse au sein de la population résidante en Suisse est passée de 5 à 25%. Et la tendance se poursuit.
Aujourd’hui, on ne parle officiellement plus que d’intégration, pas d’assimilation. Cependant, les lois, la pratique administrative et le discours public sont guidés par les deux idées : l’intégration en tant qu’adaptation culturelle individuelle d’une part, et en tant qu’ouverture mutuelle grâce à une plus grande participation sociale d’autre part. Les deux significations de l’intégration se rencontrent également dans le débat public polarisé sur la nationalité et la naturalisation, où il n’est pas rare qu’elles entrent en opposition. Du point de vue des sciences sociales, on peut néanmoins montrer que ces perspectives ne s’excluent pas, mais décrivent différents aspects de l’immigration : les personnes immigrées s’adaptent effectivement au fil du temps, mais pas à une image du « Suisse » stéréotypé. Elles s’alignent plutôt aux milieux de vie concrets auxquels elles participent en Suisse. Ces milieux diffèrent selon la région linguistique, le canton, la commune, le quartier, le domaine professionnel, la classe sociale, les loisirs et les intérêts. Par ailleurs, l’adaptation n’entraîne pas une disparition automatique du lien avec la culture d’origine. Les identités sont multidimensionnelles. La recherche montre également que les processus d’adaptation des personnes immigrées réussissent particulièrement bien lorsqu’il n’y a pas seulement la volonté, mais aussi la possibilité de participer : à la vie sociale, au marché du travail, à la prospérité, à la sécurité sociale et à la mobilité.
Une réforme durable de la citoyenneté devrait garder à l’esprit et favoriser ces différents aspects de l’intégration. Il faudrait donc, d’une part, qu’elle revendique sans réserve que les futures citoyennes et les futurs citoyens partagent les principes de la démocratie et de l’État de droit qui ancrés dans la Constitution et une volonté de participer à la société et de s’y identifier. Cependant, cette identification ne devrait pas nécessairement viser une image étroite et stéréotypée de la Suisse, mais plutôt la réalité sociale multidimensionnelle d’une société migratoire mondialisée. Inversement, un droit de la nationalité durable doit refléter le fait qu’une naturalisation raisonnablement rapide favorise non seulement l’identification, mais aussi la participation structurelle, c’est-à-dire qu’elle ne constitue pas seulement un couronnement mais une condition préalable à une intégration réussie. Il faudrait viser un changement de perspective fondamental au lieu de s’acharner à vouloir déterminer à partir de quand exactement la naturalisation devrait être autorisée : après trois, cinq ou sept ans. La Suisse, pays d’immigration, a grand besoin d’un nouveau regard sur le rôle de la citoyenneté dans l’intégration et la cohésion sociale.
Bibliographie :
Kijan Espahangizi : Der Migration-Integration-Komplex. Wissenschaft und Politik in einem Nicht-Einwanderungsland, Constance 2022 (2e édition : 2023).
Dominik Hangartner, Jens Hainmueller et Giuseppe Pietrantuono : « Catalyst or Crown: Does Naturalization Promote the Long-Term Social Integration of Immigrants? », dans: American Political Science Review 111(2), 2017, p. 256–276.
Esteban Pineiro : Integration und Abwehr. Genealogie der Ausländerintegration, Zurich 2015.
Damir Skenderović et Gianni D’Amato : Mit dem Fremden politisieren. Rechtspopulismus und Migrationspolitik in der Schweiz seit den 1960er Jahren, Zurich 2008.
KIJAN ESPAHANGIZI est historien et privat-docent à l’Université de Zurich. Il mène des recherches et enseigne sur l’histoire migratoire de la Suisse. Il a cofondé INES.
lundi, 16. septembre 2024
De Stefanie Kurt
Le parcours menant à l’obtention du passeport suisse s’apparente symboliquement à un marathon parsemé d’obstacles. Le marathon, la discipline de course à pied la plus longue en athlétisme, correspond à la durée de séjour requise pour qu’une personne étrangère puisse déposer une demande de naturalisation. La course à obstacles, elle, se réfère aux défis qu’elle doit maîtriser. C’est en faisant preuve d’endurance et en franchissant tous les obstacles que la personne étrangère peut se voir délivrer le passeport suisse en franchissant la ligne d’arrivée.
TOUR DE NOUVELLE SUISSE – ROMANDIE LAUSANNE
27.février 2025 18:30 – 22:00
Pour une Nouvelle Citoyenneté – Étape II
Die Tour de Nouvelle Suisse hat nach den Besuchen in Basel und der Ostschweiz sowie mit dem Event Genf ihren letzten Halt erreicht: Wir bleiben in der Romandie und laden am Donnerstag, 27. Februar 2025, am Abend zu einem Netzwerktreffen und einer Podiumsgespräch mit spannenden Gäst:innen im Pôle Sud in Lausanne ein
lundi, 19. août 2024
De Sandra King-Savić
Selon l’Office fédéral de la statistique, 2,4 % ou environ 179 000 personnes – couramment appelées secondos – sans nationalité suisse appartiennent à la catégorie des « ressortissants étrangers » de la deuxième génération. Pour ces personnes, il n’y a pas de naturalisation facilitée malgré de nombreuses interventions en ce sens. Ainsi, ces individus, en partie nés, élevés et socialisés en Suisse, doivent se soumettre à la procédure de naturalisation ordinaire avec tous les critères d’intégration qu’elle implique. Autrement dit, on exige de ces personnes le même niveau d’intégration que doivent démontrer toutes les personnes immigrées.
lundi, 12. août 2024
De Kijan Espahangizi
Le thème de l’intégration polarise. Il existe différentes conceptions de ce que signifie l’intégration. Ces divergences marquent également le débat sur la naturalisation en Suisse. Les uns estiment que la nationalité est l’aboutissement d’un long processus d’intégration et d’adaptation que les personnes immigrées doivent traverser avant de pouvoir être reconnues comme membres à part entière de la société. Les autres envisagent l’intégration comme une forme de participation à la société plutôt qu’une adaptation individuelle. Il incomberait donc également à la société d’accueil de la rendre possible, notamment par l’accès à des droits égaux. Dans cette optique, la naturalisation représente une condition importante en vue de réaliser l’intégration. D’autres encore, en particulier dans la deuxième et la troisième génération, perçoivent l’ensemble du débat sur l’intégration comme un affront, voire même comme une forme de racisme : comme si l’on n’était pas déjà originaire de Suisse depuis longtemps, même sans passeport rouge. Tout le monde parle d’intégration, mais pense à des choses différentes dans son discours.
lundi, 1. juillet 2024
De Simone Prodolliet
Certains cercles avancent qu’il est trop radical d’exiger un droit à la naturalisation. D’une part, il y a ceux qui craignent qu’une telle requête effraie le « peuple » et conduise à un rejet écrasant et colossal dans les urnes. On n’aurait ainsi rien gagné : au contraire, en essayant de faciliter la naturalisation, on risquerait de faire un grand saut en arrière et d’aller jusqu’à perdre les progrès accomplis à ce jour.
vendredi, 21. juin 2024
De Georg Kreis
_
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française. La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri . _
La citoyenneté est, de nos jours, le plus souvent évoquée en lien avec d’enjeux actuels. Un regard sur l’histoire offre néanmoins une meilleure compréhension des défis d’aujourd’hui.
jeudi, 13. juin 2024
De Barbara von Rütte
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française. La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri .
En sa qualité d'appartenance à un Etat, la citoyenneté a nécessairement une fonction à la fois inclusive et exclusive. D'un point de vue juridique, une personne appartient à un Etat – ou à plusieurs, dans le cas de personnes ayant une double nationalité ou une nationalité multiple – mais pas à tous les autres Etats. On a ce passeport, mais pas un autre. Quelqu'un peut exercer des droits politiques là-bas, mais pas ici.
lundi, 27. mai 2024
De Rohit Jain
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri .
Vous connaissez peut-être cette image : le dimanche des élections ou des votations, les président.e.s des principaux partis suisses se font face au cours d'un grand débat télévisé et interprètent la volonté du peuple : « le peuple » a dit cela, il pense comme ceci et fonctionne comme cela. Je me demande alors: qui est donc ce « peuple » dont tout le monde parle ? Et pourquoi personne ne s'inquiète sérieusement d'une démocratie dans laquelle plus d'un quart de la population, soit plus de deux millions de personnes, n'a aucun droit politique au niveau national en raison de ses origines ou – du moins indirectement – en raison de sa couleur de peau ?
jeudi, 24. août 2023
De Inés Mateos
Avec le premier site du Tour de Nouvelle Suisse, INES a initié différents processus d'ouverture des institutions à Bâle, et a accompagné l'Université populaire des deux Bâle (VHSBB) dans les premières étapes d'ouverture. Dans cet objectif, la VHSBB a initié, avec le soutien d'INES, un processus de transformation axé sur la diversité. Il s'agit pour la VHSBB de tenir compte de la grande diversité de la société bâloise (à Bâle, 53% de la population est issue de la migration), mais aussi de se transformer de manière à répondre au futur de cette société hétérogène.
samedi, 23. avril 2022
De Rahel El-Maawi, Rohit Jain, Franziska Schutzbach, Tarek Naguib
Die Arbeit des Institut Neue Schweiz INES ist vom Wunsch geprägt, laufende Debatten zu Migration, Diversität und Antirassismus zu dokumentieren, verschiedene Ansätze in Austausch zu bringen und offene strategische Fragen zu diskutieren. Im folgenden Gespräch thematisieren Rahel El-Maawi, Franziska Schutzbach, Tarek Naguib und Rohit Jain Fragen rund um Identitätspolitik, Repräsentation und Intersektionalität und verbinden diese miteinander. Ein Blogbeitrag in zwei Teilen. Zum Teil 2 des Gesprächs zu Antirassismus in the Making.
vendredi, 25. février 2022
De Tino Plümecke & Linda Supik
Der Anstieg der Todesfälle bei Menschen ohne Schweizer Pass ist mit 21,8 Prozent während des Pandemie-Jahres 2020 fast doppelt so hoch wie der von Menschen mit Schweizer Staatsangehörigkeit. Während die Sterberate bei Frauen mit Schweizer Staatsangehörigkeit in den untersuchten Altersgruppen 45- bis 64-Jährige und 65- bis 74-Jährige leicht abnahmen, stiegen die Sterberaten bei Frauen mit ausländischer Staatsangehörigkeit im Vergleich zum Vorjahr deutlich an. Dies ergibt eine Auswertung der statistischen Daten des Bundes durch unsere Gastautor*innen Tino Plümecke und Linda Supik.
jeudi, 23. décembre 2021
De Institut Neue Schweiz
In diesem letzten Blog-Beitrag im 2021 geben wir einen Einblick in die vier Vernissagen zum jüngst erschienenen HANDBUCH NEUE SCHWEIZ. Uns war es wichtig, Themen aufzugreifen, die das Institut Neue Schweiz INES auch im kommenden Jahr beschäftigen werden: ein neues Bürgerrecht, eine vielstimmige Bürger:innenschaft, diskriminierungsfreie Teilhabe und eine Schweiz, die für ihr globales Handeln Verantwortung übernimmt.
lundi, 29. novembre 2021
De Institut Neue Schweiz
Das HANDBUCH NEUE SCHWEIZ (Diaphanes Verlag) ist ab sofort im Buchhandel erhältlich - voller Migration, Vielfalt und Mehrfachzugehörigkeit. Es schafft eine vielstimmige Plattform, die zum Nachdenken, zum Gespräch und zur Diskussion einladen möchte - und die vor allem Mut machen soll: solidarisch und selbstkritisch. Wer sich ein Bild machen möchte, kann hier die Einleitung lesen.
lundi, 29. novembre 2021
De Institut Neue Schweiz
Le MANUEL «NOUVELLE SUISSE» (Diaphanes Verlag) est maintenant disponible en librairie - plein de migration, de diversité et d'appartenance multiple. Il crée une plate-forme multivoix qui souhaite inviter à la réflexion, à la conversation et à la discussion – et qui doit avant tout encourager: solidairement et en autocritique. Si vous voulez vous en faire une idée, vous pouvez lire l'introduction ici.
vendredi, 10. septembre 2021
De Anisha Imhasly
An einem Samstagnachmittag anfangs Juni fanden sich rund fünfzig Menschen in der Gessnerallee Zürich ein, um auf Einladung von INES unter dem Titel „Demokratie und Vielfalt in der Kultur – eine kulturpolitische Debatte“ zu erfahren, wie es um diese Vielfalt in der Kultur bestellt ist. Dies vor dem Hintergrund eines zentralen Anliegens seitens INES: Nämlich, dass sich die demografische Realität der Schweiz in seinen Institutionen – etwa in Politik und Verwaltung, Recht, Medien, Bildung und Kultur – viel stärker abbilden muss. Was hier folgt, ist eine subjektive Einordnung der Diskussionen bzw. einige weiterführende Gedanken zum Thema.
vendredi, 10. septembre 2021
De Anisha Imhasly
Un samedi après-midi au début du mois de juin, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées à la Gessnerallee de Zurich pour apprendre, à l'invitation de l'INES, sous le titre «Démocratie et diversité dans la culture: un débat sur la politique culturelle», ce qu'il en est de cette diversité dans la culture. Ceci dans le contexte d'une préoccupation centrale de la part d'INES: à savoir que la réalité démographique de la Suisse doit se refléter beaucoup plus fortement dans ses institutions, par exemple dans la politique et l'administration, le droit, les médias, l'éducation et la culture. Ce qui suit est une classification subjective des discussions ou quelques idées supplémentaires sur le sujet.
dimanche, 30. mai 2021
De Institut Neue Schweiz und Demokratische Juristinnen und Juristen Zürich
In der Schweiz können seit je her Menschen, die hier geboren und aufgewachsen sind, ausgeschafft werden. Nur weil sie den Schweizer Pass nicht besitzen. Mit Annahme der Ausschaffungsinitiative und Verschärfungen im Bürgerrecht hat sich die Situation noch mehr verschlechtert. Rechtsanwalt Babak Fargahi, Filmhistorikerin Marcy Goldberg, Buket Bicer-Zimmermann, Schwester eines in die Türkei ausgeschafften Secondo, und Ständerat Paul Rechsteiner haben am 24. Mai 2021 im Rahmen der Veranstaltungsreihe Kosmopolitics über diese Missstände gesprochen. Hier kann das Video angesehen werden.
lundi, 22. février 2021
De Institut Neue Schweiz
INES se considère comme un think & act tank post-migrant pour une #NouvelleSuisse. Dans le cadre d'un processus participatif avec diverses retraites, des réunions de groupe de travail passionnantes et des tables rondes intensives, nous avons élaboré ensemble un document d'analyse et un document de valeurs. Nous en avons présenté la base le 15 février, voir ici. Nous sommes heureux de vous présenter cette semaine les valeurs d'une bonne collaboration.
jeudi, 5. novembre 2020
De Kijan Espahangizi
En Suisse, l'été 2020 a été marqué non seulement par le Covid-19, mais aussi par de vastes manifestations antiracistes. Le fait que le mouvement Black Lives Matter se soit mobilisé en même temps que le 50e anniversaire de la votation sur l'initiative dite Schwarzenbach était une coïncidence. Cependant, la concomitance des événements pourrait marquer le début d'une nouvelle phase de confrontations politiques sur la migration, la diversité et le racisme en Suisse. Il est d'autant plus important d'échanger sur la manière dont ces sujets sont liés.
mardi, 23. juin 2020
De Institute Nouvelle Suisse
Depuis que George Floyd a perdu la vie à cause des violences policières racistes aux États-Unis, la solidarité autour du mouvement « Black Lives Matter » s'est aussi clairement manifestée en Suisse, dans les débats publics, dans la rue et dans les discussions personnelles. L'Institut Neue Schweiz (INES) se montre solidaire à ces manifestations et à la lutte contre le racisme anti-Noir.
vendredi, 1. mai 2020
De INES Institut Nouvelle Suisse
La pandémie due au coronavirus n'est pas seulement une crise sanitaire, mais aussi une crise sociale et économique. De nombreuses personnes sont menacées par le chômage, dépendront de l'aide sociale et devront s'endetter, y compris en Suisse. Cela aura des conséquences financières et sociales massives, mais aussi – ce que beaucoup ne savent pas – des conséquences juridiques. Le critère d'intégration économique joue un rôle décisif dans les décisions relatives au statut de résident et à la naturalisation. La pandémie actuelle est donc une menace existentielle pour de nombreuses personnes. Cela concerne potentiellement un quart de la population résidente qui n'a pas la nationalité suisse, mais qui paie ses impôts et contribue à façonner le pays au quotidien.
vendredi, 21. septembre 2018
De Paola De Martin
«Bien sûr, nous devrions, par exemple, donner aux professeurs des EPF venus de l'étranger le droit de venir en Suisse avec leurs enfants, mais quand même pas aux travailleurs de la construction et de l'agriculture, ou au personnel dans l'hôtellerie-restauration. Ce n'est quand même pas nécessaire, il y en a assez, de ceux-là.»
– Luzi Stamm, représentant de l'UDC, dans une interview à la radio SRF, après l'acceptation de l'initiative contre l'immigration de masse, 2014.
lundi, 16. janvier 2023
De Institut Neue Schweiz
Eine Runde der Schweizer Think-Tanks und Foresight Organisationen ist 2022 zusammengekommen, um über die Herausforderungen für die Demokratie zu diskturieren. Das Treffen fand auf Einladung der Stiftung Mercator Schweiz und der Schweizerischen Gemeinnützigen Gesellschaft statt. Ziel war es, offensichtliche wie verborgene Entwicklungen zusammenzutragen sowie konkrete Massnahmen zur Stärkung und Entwicklung der Demokratie der Schweiz zu identifizieren.
vendredi, 30. juin 2023
De Tarek Naguib
Um den Herausforderungen der Zukunft zu begegnen, braucht es laut INES eine verfassungsrechtliche Regelung, welche ein Gesetz zur Bekämpfung von Diskriminierung und Förderung der Gleichstellung verlangt. In diesem Sinne entwickelte INES-Co-Geschäftsleiter und Jurist Tarek Naguib eine Vorlage für ein Rahmengesetz zur Bekämpfung jeder Form von Diskriminierung.
lundi, 16. septembre 2024
De Stefanie Kurt
Le parcours menant à l’obtention du passeport suisse s’apparente symboliquement à un marathon parsemé d’obstacles. Le marathon, la discipline de course à pied la plus longue en athlétisme, correspond à la durée de séjour requise pour qu’une personne étrangère puisse déposer une demande de naturalisation. La course à obstacles, elle, se réfère aux défis qu’elle doit maîtriser. C’est en faisant preuve d’endurance et en franchissant tous les obstacles que la personne étrangère peut se voir délivrer le passeport suisse en franchissant la ligne d’arrivée.
lundi, 19. août 2024
De Sandra King-Savić
Selon l’Office fédéral de la statistique, 2,4 % ou environ 179 000 personnes – couramment appelées secondos – sans nationalité suisse appartiennent à la catégorie des « ressortissants étrangers » de la deuxième génération. Pour ces personnes, il n’y a pas de naturalisation facilitée malgré de nombreuses interventions en ce sens. Ainsi, ces individus, en partie nés, élevés et socialisés en Suisse, doivent se soumettre à la procédure de naturalisation ordinaire avec tous les critères d’intégration qu’elle implique. Autrement dit, on exige de ces personnes le même niveau d’intégration que doivent démontrer toutes les personnes immigrées.
lundi, 1. juillet 2024
De Simone Prodolliet
Certains cercles avancent qu’il est trop radical d’exiger un droit à la naturalisation. D’une part, il y a ceux qui craignent qu’une telle requête effraie le « peuple » et conduise à un rejet écrasant et colossal dans les urnes. On n’aurait ainsi rien gagné : au contraire, en essayant de faciliter la naturalisation, on risquerait de faire un grand saut en arrière et d’aller jusqu’à perdre les progrès accomplis à ce jour.
jeudi, 13. juin 2024
De Barbara von Rütte
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française. La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri .
En sa qualité d'appartenance à un Etat, la citoyenneté a nécessairement une fonction à la fois inclusive et exclusive. D'un point de vue juridique, une personne appartient à un Etat – ou à plusieurs, dans le cas de personnes ayant une double nationalité ou une nationalité multiple – mais pas à tous les autres Etats. On a ce passeport, mais pas un autre. Quelqu'un peut exercer des droits politiques là-bas, mais pas ici.
jeudi, 24. août 2023
De Inés Mateos
Avec le premier site du Tour de Nouvelle Suisse, INES a initié différents processus d'ouverture des institutions à Bâle, et a accompagné l'Université populaire des deux Bâle (VHSBB) dans les premières étapes d'ouverture. Dans cet objectif, la VHSBB a initié, avec le soutien d'INES, un processus de transformation axé sur la diversité. Il s'agit pour la VHSBB de tenir compte de la grande diversité de la société bâloise (à Bâle, 53% de la population est issue de la migration), mais aussi de se transformer de manière à répondre au futur de cette société hétérogène.
vendredi, 25. février 2022
De Tino Plümecke & Linda Supik
Der Anstieg der Todesfälle bei Menschen ohne Schweizer Pass ist mit 21,8 Prozent während des Pandemie-Jahres 2020 fast doppelt so hoch wie der von Menschen mit Schweizer Staatsangehörigkeit. Während die Sterberate bei Frauen mit Schweizer Staatsangehörigkeit in den untersuchten Altersgruppen 45- bis 64-Jährige und 65- bis 74-Jährige leicht abnahmen, stiegen die Sterberaten bei Frauen mit ausländischer Staatsangehörigkeit im Vergleich zum Vorjahr deutlich an. Dies ergibt eine Auswertung der statistischen Daten des Bundes durch unsere Gastautor*innen Tino Plümecke und Linda Supik.
lundi, 29. novembre 2021
De Institut Neue Schweiz
Das HANDBUCH NEUE SCHWEIZ (Diaphanes Verlag) ist ab sofort im Buchhandel erhältlich - voller Migration, Vielfalt und Mehrfachzugehörigkeit. Es schafft eine vielstimmige Plattform, die zum Nachdenken, zum Gespräch und zur Diskussion einladen möchte - und die vor allem Mut machen soll: solidarisch und selbstkritisch. Wer sich ein Bild machen möchte, kann hier die Einleitung lesen.
vendredi, 10. septembre 2021
De Anisha Imhasly
An einem Samstagnachmittag anfangs Juni fanden sich rund fünfzig Menschen in der Gessnerallee Zürich ein, um auf Einladung von INES unter dem Titel „Demokratie und Vielfalt in der Kultur – eine kulturpolitische Debatte“ zu erfahren, wie es um diese Vielfalt in der Kultur bestellt ist. Dies vor dem Hintergrund eines zentralen Anliegens seitens INES: Nämlich, dass sich die demografische Realität der Schweiz in seinen Institutionen – etwa in Politik und Verwaltung, Recht, Medien, Bildung und Kultur – viel stärker abbilden muss. Was hier folgt, ist eine subjektive Einordnung der Diskussionen bzw. einige weiterführende Gedanken zum Thema.
dimanche, 30. mai 2021
De Institut Neue Schweiz und Demokratische Juristinnen und Juristen Zürich
In der Schweiz können seit je her Menschen, die hier geboren und aufgewachsen sind, ausgeschafft werden. Nur weil sie den Schweizer Pass nicht besitzen. Mit Annahme der Ausschaffungsinitiative und Verschärfungen im Bürgerrecht hat sich die Situation noch mehr verschlechtert. Rechtsanwalt Babak Fargahi, Filmhistorikerin Marcy Goldberg, Buket Bicer-Zimmermann, Schwester eines in die Türkei ausgeschafften Secondo, und Ständerat Paul Rechsteiner haben am 24. Mai 2021 im Rahmen der Veranstaltungsreihe Kosmopolitics über diese Missstände gesprochen. Hier kann das Video angesehen werden.
jeudi, 5. novembre 2020
De Kijan Espahangizi
En Suisse, l'été 2020 a été marqué non seulement par le Covid-19, mais aussi par de vastes manifestations antiracistes. Le fait que le mouvement Black Lives Matter se soit mobilisé en même temps que le 50e anniversaire de la votation sur l'initiative dite Schwarzenbach était une coïncidence. Cependant, la concomitance des événements pourrait marquer le début d'une nouvelle phase de confrontations politiques sur la migration, la diversité et le racisme en Suisse. Il est d'autant plus important d'échanger sur la manière dont ces sujets sont liés.
vendredi, 1. mai 2020
De INES Institut Nouvelle Suisse
La pandémie due au coronavirus n'est pas seulement une crise sanitaire, mais aussi une crise sociale et économique. De nombreuses personnes sont menacées par le chômage, dépendront de l'aide sociale et devront s'endetter, y compris en Suisse. Cela aura des conséquences financières et sociales massives, mais aussi – ce que beaucoup ne savent pas – des conséquences juridiques. Le critère d'intégration économique joue un rôle décisif dans les décisions relatives au statut de résident et à la naturalisation. La pandémie actuelle est donc une menace existentielle pour de nombreuses personnes. Cela concerne potentiellement un quart de la population résidente qui n'a pas la nationalité suisse, mais qui paie ses impôts et contribue à façonner le pays au quotidien.
lundi, 16. janvier 2023
De Institut Neue Schweiz
Eine Runde der Schweizer Think-Tanks und Foresight Organisationen ist 2022 zusammengekommen, um über die Herausforderungen für die Demokratie zu diskturieren. Das Treffen fand auf Einladung der Stiftung Mercator Schweiz und der Schweizerischen Gemeinnützigen Gesellschaft statt. Ziel war es, offensichtliche wie verborgene Entwicklungen zusammenzutragen sowie konkrete Massnahmen zur Stärkung und Entwicklung der Demokratie der Schweiz zu identifizieren.
TOUR DE NOUVELLE SUISSE – ROMANDIE LAUSANNE
27.février 2025 18:30 – 22:00
Pour une Nouvelle Citoyenneté – Étape II
Die Tour de Nouvelle Suisse hat nach den Besuchen in Basel und der Ostschweiz sowie mit dem Event Genf ihren letzten Halt erreicht: Wir bleiben in der Romandie und laden am Donnerstag, 27. Februar 2025, am Abend zu einem Netzwerktreffen und einer Podiumsgespräch mit spannenden Gäst:innen im Pôle Sud in Lausanne ein
lundi, 12. août 2024
De Kijan Espahangizi
Le thème de l’intégration polarise. Il existe différentes conceptions de ce que signifie l’intégration. Ces divergences marquent également le débat sur la naturalisation en Suisse. Les uns estiment que la nationalité est l’aboutissement d’un long processus d’intégration et d’adaptation que les personnes immigrées doivent traverser avant de pouvoir être reconnues comme membres à part entière de la société. Les autres envisagent l’intégration comme une forme de participation à la société plutôt qu’une adaptation individuelle. Il incomberait donc également à la société d’accueil de la rendre possible, notamment par l’accès à des droits égaux. Dans cette optique, la naturalisation représente une condition importante en vue de réaliser l’intégration. D’autres encore, en particulier dans la deuxième et la troisième génération, perçoivent l’ensemble du débat sur l’intégration comme un affront, voire même comme une forme de racisme : comme si l’on n’était pas déjà originaire de Suisse depuis longtemps, même sans passeport rouge. Tout le monde parle d’intégration, mais pense à des choses différentes dans son discours.
vendredi, 21. juin 2024
De Georg Kreis
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Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française. La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri . _
La citoyenneté est, de nos jours, le plus souvent évoquée en lien avec d’enjeux actuels. Un regard sur l’histoire offre néanmoins une meilleure compréhension des défis d’aujourd’hui.
lundi, 27. mai 2024
De Rohit Jain
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri .
Vous connaissez peut-être cette image : le dimanche des élections ou des votations, les président.e.s des principaux partis suisses se font face au cours d'un grand débat télévisé et interprètent la volonté du peuple : « le peuple » a dit cela, il pense comme ceci et fonctionne comme cela. Je me demande alors: qui est donc ce « peuple » dont tout le monde parle ? Et pourquoi personne ne s'inquiète sérieusement d'une démocratie dans laquelle plus d'un quart de la population, soit plus de deux millions de personnes, n'a aucun droit politique au niveau national en raison de ses origines ou – du moins indirectement – en raison de sa couleur de peau ?
samedi, 23. avril 2022
De Rahel El-Maawi, Rohit Jain, Franziska Schutzbach, Tarek Naguib
Die Arbeit des Institut Neue Schweiz INES ist vom Wunsch geprägt, laufende Debatten zu Migration, Diversität und Antirassismus zu dokumentieren, verschiedene Ansätze in Austausch zu bringen und offene strategische Fragen zu diskutieren. Im folgenden Gespräch thematisieren Rahel El-Maawi, Franziska Schutzbach, Tarek Naguib und Rohit Jain Fragen rund um Identitätspolitik, Repräsentation und Intersektionalität und verbinden diese miteinander. Ein Blogbeitrag in zwei Teilen. Zum Teil 2 des Gesprächs zu Antirassismus in the Making.
jeudi, 23. décembre 2021
De Institut Neue Schweiz
In diesem letzten Blog-Beitrag im 2021 geben wir einen Einblick in die vier Vernissagen zum jüngst erschienenen HANDBUCH NEUE SCHWEIZ. Uns war es wichtig, Themen aufzugreifen, die das Institut Neue Schweiz INES auch im kommenden Jahr beschäftigen werden: ein neues Bürgerrecht, eine vielstimmige Bürger:innenschaft, diskriminierungsfreie Teilhabe und eine Schweiz, die für ihr globales Handeln Verantwortung übernimmt.
lundi, 29. novembre 2021
De Institut Neue Schweiz
Le MANUEL «NOUVELLE SUISSE» (Diaphanes Verlag) est maintenant disponible en librairie - plein de migration, de diversité et d'appartenance multiple. Il crée une plate-forme multivoix qui souhaite inviter à la réflexion, à la conversation et à la discussion – et qui doit avant tout encourager: solidairement et en autocritique. Si vous voulez vous en faire une idée, vous pouvez lire l'introduction ici.
vendredi, 10. septembre 2021
De Anisha Imhasly
Un samedi après-midi au début du mois de juin, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées à la Gessnerallee de Zurich pour apprendre, à l'invitation de l'INES, sous le titre «Démocratie et diversité dans la culture: un débat sur la politique culturelle», ce qu'il en est de cette diversité dans la culture. Ceci dans le contexte d'une préoccupation centrale de la part d'INES: à savoir que la réalité démographique de la Suisse doit se refléter beaucoup plus fortement dans ses institutions, par exemple dans la politique et l'administration, le droit, les médias, l'éducation et la culture. Ce qui suit est une classification subjective des discussions ou quelques idées supplémentaires sur le sujet.
lundi, 22. février 2021
De Institut Neue Schweiz
INES se considère comme un think & act tank post-migrant pour une #NouvelleSuisse. Dans le cadre d'un processus participatif avec diverses retraites, des réunions de groupe de travail passionnantes et des tables rondes intensives, nous avons élaboré ensemble un document d'analyse et un document de valeurs. Nous en avons présenté la base le 15 février, voir ici. Nous sommes heureux de vous présenter cette semaine les valeurs d'une bonne collaboration.
mardi, 23. juin 2020
De Institute Nouvelle Suisse
Depuis que George Floyd a perdu la vie à cause des violences policières racistes aux États-Unis, la solidarité autour du mouvement « Black Lives Matter » s'est aussi clairement manifestée en Suisse, dans les débats publics, dans la rue et dans les discussions personnelles. L'Institut Neue Schweiz (INES) se montre solidaire à ces manifestations et à la lutte contre le racisme anti-Noir.
vendredi, 21. septembre 2018
De Paola De Martin
«Bien sûr, nous devrions, par exemple, donner aux professeurs des EPF venus de l'étranger le droit de venir en Suisse avec leurs enfants, mais quand même pas aux travailleurs de la construction et de l'agriculture, ou au personnel dans l'hôtellerie-restauration. Ce n'est quand même pas nécessaire, il y en a assez, de ceux-là.»
– Luzi Stamm, représentant de l'UDC, dans une interview à la radio SRF, après l'acceptation de l'initiative contre l'immigration de masse, 2014.
vendredi, 30. juin 2023
De Tarek Naguib
Um den Herausforderungen der Zukunft zu begegnen, braucht es laut INES eine verfassungsrechtliche Regelung, welche ein Gesetz zur Bekämpfung von Diskriminierung und Förderung der Gleichstellung verlangt. In diesem Sinne entwickelte INES-Co-Geschäftsleiter und Jurist Tarek Naguib eine Vorlage für ein Rahmengesetz zur Bekämpfung jeder Form von Diskriminierung.